CONTRASTE

Effets de l'altitude
Effets de l'altitude

 

 

La ridicule

polémique

des quenelles

nous fait caguer.

Heureusement,

il y a

les Barcelonais

de l’Hôtel Planes

pour se marrer

avec nous !

 

 

 

 

 

 

Mon blog est parfois teinté d’une polémique politique. Je n’ai pas fait la statistique mais parmi les gens que j’aime, parmi les gens que j’admire et parmi mes vrais amis, il y a un pourcentage élevé de ce qu’on appelle des « Juifs ». Eux-même se considèrent comme tels.

 

Il y a sans doute la même quantité élevée de gens qui s’appellent des « catholiques » et eux-même se considèrent comme tels.

 

Il y a quelques « bouddhistes », en petit nombre il est vrai, et eux-même se considèrent comme tels, même lorsqu’ils sont européens.

 

Dans mes proches immédiats, il n’y a pas une seule personne qui se dise « musulmane ». Mais cela ne me dérangerait absolument pas. Toutefois, la notion de djihad me paraît indéfendable et peut-être cela éloignerait-il mes «candidats-amis » appartenant à cette conviction.

 

Ce long préambule pour me dédouaner : Dieudonné m’a toujours fait rire. Je précise que je n’ai plus de télévison depuis plus de 10 ans et ne connais donc aucun de ses spectacles récents. Son histoire de « quenelle » me paraît, sous réserve de plus ample informé, une provocation contre le « shitstème ». Je ne pense pas qu’il faille y voir un connotation xénophobe de quelqu’ordre que ce soit. Je la range dans la même ligue que ce que Coluche ou Léo Ferré pouvaient penser du système en place.

 

Actuellement, le pouvoir français instrumentalise ce « geste déposé » et cherche à le diaboliser. Cela me fait caguer, pour utiliser un régionalisme catalan facilement traduisible et tout à fait d’actualité au moment où on démantèle les pessèbres de la nativité. Nous reviendrons ailleurs sur ce sujet.

 

Mais la Saint-Sylvestre encourage plus au rire qu’à la noirceur politique – qui me va pourtant bien – et je vous « poste » aujourd’hui les visages hilares (et heureux je crois) de notre chèvrière préférée et de ma complice en Coume Majolie. Pourquoi ?

 

Nous sommes allés visiter le « Parc des Volcans » dans la Garrotxa, autour d’Olot, hier. Le magazine qui nous avait renseigné cette rando parlait de 3 h 30’ pour une boucle reprenant les 3 volcans principaux. Il mériterait que je lui « glisse une quenelle de 300 » car même un Ethiopien pure souche descendant tout droit de ses hauts plateaux et avançant à marche forcée n’y arriverait pas. Et nous ne nous appelons pas « Onvabiainnouaissélassé », malheureusement. Donc, vers

16 h 30’, j’ai rassemblé mon troupeau et nous avons commencé une longue palabre autour du seau de vin de palme pour décider de la suite des événements.

 

Comme Alison ne nous avait jamais accompagnés chez les frères Planes, c’est à Saillagouse que nous avons pris notre repas du soir. Elle a bien sûr découvert la cocotte avec le caneton aux raisins, et sa repasse, le must absolu de le maison. C’est un tempranillo très typé qui l’a arrosé : Crianza 2010 de Viña Pomal, un Rioja que j’achetais régulièrement lorque j’étais en Belgique. Jugez du résultat au moment où ces dames évoquent la lourdeur des godillots en fin d’excursion et mon empressement à reprendre le chemin du retour, sur le ton de « Ces putain de volcans de m ....  ! »

 

Plus sérieusement, une salle pleine à craquer de Barcelonais – vous savez, ces Espingouins dont les Catalans de la plaine disent tant de mal – dévorait les spécialités cerdanes dont la cuisine n’est pas avare, mais aussi beaucoup de raclettes et autres fondues ... savoyardes. Plus une chaise, plus un strapontin de disponible et du vin sur toutes les tables : voilà un spectacle qui me réjouit. La brigade au grand complet s’affairait, Maman Planes était venue en renfort au moment du coup de feu et Papa Planes faisait tourner à plein régime la caisse enregistreuse, comme dans les golden sixties. Eric a quand même eu le temps d’échanger quelques propos avec nous. Nous sommes restés « bien bon trois heures » à table, qui nous ont paru très courtes, et Christine a joué le rôle de Bob au retour, s’étant volontairement abstenue de tout excès (de boisson).

 

 

On dit moderazione aussi, sur la côte amalfitaine.

 

 

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