MES VOEUX DANS UN « MONTJOIE »

Tout un cairn de bonheur
Tout un cairn de bonheur

 

Le « montjoie » que voici fut érigé,

ou plus exactement complété,

par mes deux comparses de rando

en redescendant par la face sud

du volcan Santa Margareda,

dans la Garrotxa.

 

 

 

 

 

Ces monticules, encore appelés cairn, servaient à baliser toute sorte d’endroits ou simplement à signaler le passage de quelqu’un. Etymologiquement, en francique, ils signifiaient « protection du pays » (mund-gawi).

 

J’espère que celui-ci va nous protéger tous dans les douze mois qui viennent. Je ne suis pas un inconditionnel des voeux, mais je pense que cette fois-ci nous allons devoir les appuyer bien fort. Il s’adressent tout d’abord à ma famille la plus proche.

 

Ma fille, la Loute, enterre selon moi définitivement ses années d’adolescence, et dans des conditions pas faciles. D’accord, il ne s’agit pas des quartiers déshérités de Manille non plus mais j’aimerais pouvoir la soutenir un peu plus. Je pense constamment à elle. Qu’elle porte mon sourire à sa mère et à sa soeur aussi.

 

Mon aîné, Johan, a choisi un exil lointain dont les buts et les motivations évoluent sans cesse. Il y trouve certainement un accomplissement personnel mais y rencontre aussi des adversités. Il a raison de « vivre son truc » mais, égoïstement, sa mère et moi-même serions plus sereins s’il se rapprochait : asimbonanga depuis pas mal de temps !

 

Le cadet, Loïc, illegal alien pour un instant dans ses propres murs par une incongruité du sort, vogue sur une onde peuplée d’îles au trésor, et je ne parle pas uniquement de Stefke.

 

Mon frère, Thierry, à qui l’industrie pharmaceutique a joué – involontairement, je le reconnais – un tour pendable. Décidément, l’UCB n’est pas en odeur de sainteté chez les Charlier. Il va on ne peut mieux pour l’instant. Sa famille, nombreuse et chevauchant largement à présent trois générations, bouge dans tous les sens.

 

Ma mère, la vioque du blog, continue de « faire ses heures » - et même plus – dans la maison de repos qui avait accueilli mon père. Il conviendrait qu’on la nomme « chef du nursing » dans des délais raisonnables sinon, à bientôt 84 ans, elle ne verra jamais cette promotion ! Heureusement, elle a autour d’elle suffisamment de chaleur humaine pour que son ardeur ne refroidisse pas. Je pense à Catherine, à Marc et Maaike, à Christiane et, bien entendu, à l’indéfectible André. Il y en a d’autres mais Prévert est en disponibilité pour mon inventaire.

 

Parmi mes amis, le plus grand sukkeleîr a sans doute été Xavier cette année. Il se redresse petit à petit et sait qu’il peut compter sur nous.

 

Je souhaite aussi une année plus riche en événements heureux – même s’ils en ont eu du côté de leurs enfants – à Michel et Karyn. Un de ces événements devrait être une petite visite en Roussillon : trois heures ou à peine plus depuis le Luberon.

 

Mon Michel, lui, verra avec plaisir le visage recomposé de Mathias et j’espère que, avec le secours de Michèle, il parviendra à s’éloigner de plus en plus souvent des contraintes journalières imposées par l’évêché de Hasselt, puisque c’est son diocèse en fait.

 

Enfin, Marc, dont le soutien a été particulièrelment appuyé, sera content que 2014 liquide définitivement des tracas imprévus dont il se serait bien passé. En même temps, son domicile remis à neuf devrait lui apporter un havre bien douillet. Je salue au passage ses frères et son papa ... ainsi que les cinq continents et la bière des bons moines.

 

Il y a encore quelques camarades dont l’existence a connu des revers de fortune, personnellement ou à travers la santé de leur compagne ou de leurs parents. Ils se reconnaîtront et je leur souhaite aussi une évolution favorable en 2014 : que les corps guérissent, que les coeurs s’appaisent et que les nouveaux murs sèchent.

 

Ensuite, il y a tous ceux qui m’ont manifesté leur sympathie, m’ont apporté leur aide, m’ont signalé un revendeur potentiel ... ou tout simplement ont bu mon vin.

 

Enfin, mais cela allait de soi et il ne faut pas forcément l’étaler sur la toile, je souhaite à Christine, la Civale de ce blog, un déploiement harmonieux des vies de ses filles – la chose la plus importante pour elle – et une récompense en croissance exponentielle de ses efforts majoliens. Je lui souhaite aussi beaucoup de succès dans ses prises de vue pixellisées et dans l’assimilation de la langue de ses ancêtres.

 

Pour le restant de mes voeux envers elle,

pas besoin de blog, je traite en direct !

 

 

 

PS : Patou et Alison sont « hors liste ». On s’est tout dit de vive voix.

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Adrianne Kierstead (dimanche, 22 janvier 2017 17:35)


    Great delivery. Outstanding arguments. Keep up the amazing work.