ET SI ON REPARLAIT DU CASOT 2009 ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[ Il faudra encore attendre ce vin quelque temps mais je pense qu’il s’agit de la bouteille la plus complexe produite au domaine au cours des cinq premiers millésimes. Nous l’avons soumise au jury du Guide Hachette* cette année (édition 2014).

 

 * le « succès » d’une cuvée dépend aussi des jurés de la table et du vin qui la précède et la suit. Il ne s’agit pas uniquement de la qualité intrinsèque d’un vin. Une bouteille de grande finesse passera un peu inaperçue après un flacon très alcoolisé, ou extrêment gras, ou très tannique etc .... Moi, en tout cas, je recommande très vivement cette édition du Casot.]

 

 

Le petit texte ci-dessus figurait sous la rubrique « Casot 2009 » de mon blog depuis une petite année, faute de remise à jour adéquate.  Et le jury Hachette a fait preuve de discernement, puisqu’il a retenu cette bouteille. L’étoile « tout court » m’a un peu déçu – j’espérais secrètement un « coup de coeur » - en un premier temps, mais cela porte à 6 les mentions pour les vins de la Coume Majou sur 5 millésimes présentés (2005-2006-2007-2008-2009). C’est bien pour un débutant.

 

Quelques-uns de mes amis proches (à Waterloo, à Hesperange, à Berbroek, à Etterbeek, à Epinay-sur-Orge) en ont un carton dans leur cave, mais l’essentiel n’a pas encore quitté l’entrepôt climatisé depuis sa mise en août 2010. Parmi ceux qui ont goûté et apprécié ce vin, on compte un petit groupe de connaisseurs parisiens amis de son excellence Jacques Berthomeau (oui, l’homme du rapport), Dirk van der Niepoort, Marcel Bühler (Domaine des Enfants), Andre Dominé (le journaliste allemand), Guido Jansegers (Ch. Mansenoble), Herwig van Hove, Michel Smith, Vincent Pousson, Alfred Gusenbauer (ancien chancelier autrichien) ... Ils sont tous bien disposés à mon égard, mais je crois qu’ils auraient exprimé des réserves si le vin ne leur avait pas plu.

 

Moi, je l’ai dégusté le samedi 7 décembre sur un rôti d’autruche accompagné d’une réduction de lies de Porto aux figues : l’accord était parfait. La robe est évidemment encore noire, sans aucun signe d’évolution. Le nez s’ouvre (deux heures dans un grand décanteur) sur du fruit noir et de la torréfaction, avec le fruité du quartier de la Fageyra/Falguera (orthographe non fixée) et du vieux carignan de alt de Coume Majou. En bouche, le vin est suave mais pas opulent (attendre) et les tannins se montrent déjà veloutés en accompagnement de la viande. Pour l’anecdote, l’autruche provient d’un élevage situé dans le Cambaran mais qui vend les oeufs de ses propres pondeuses. Ils préfèrent acheter les ... « poussins » chez un naisseur belge, puis les engraisser eux-même ! 

 

Aucun de mes revendeurs ne propose ce vin à l’heure qu’il est et nous ne le montrons pas encore en restauration. Il est disponible au domaine uniquement, pour ceux qui souhaiteraient l’encaver. Je crois sincèrement que ses prédécesseurs sont plus à boire pour l’instant, et notamment 2006 ou 2007.

 

A votre santé !

 

 

 

 

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