UNE VISITE QUI FAIT DU BIEN

Solidarité ! (Cliquez pour voir)
Solidarité ! (Cliquez pour voir)

 

 

 

 

 

 

Sur le thème:

“Il y a toujours

plus malheureux

que soi”,

des amis communs

m’ont envoyé

Edouard Fortin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous savez qui il est (voir ICI, et encore ICI et puis ).

 

Il a profité de quelques heures passées au bord de la plage avec ses deux fils pour venir goûter de la Coume Majou. Faut dire que le temps est maussade, que les cerfs-volants ne tiennent pas bien le ciel, que « le sable, ça pique » etc ....

 

On a parlé ensemble de cet autre jeune vigneron dont « on » a également ravagé les débuts, peignant le mot « traître » sur ses cuves, sans doute parce qu’il avait le courage de faire, en plus de ses vinifications à lui, une deuxième campagne annuelle au Chili, pour gagner sa vie. Pourtant, il était du cru, si j’ai bien compris.

 

Edouard, lui, il vient de Valençay. J’adore cette pyramide cendrée de Levroux, du moins quand ses producteurs ne la salent pas à outrance, ce qui est souvent le cas. Mais là n’est pas le propos. Léon, « mon ami vigneron internationaliste » comme l’écrit Hervé Lalau, pense que tous ceux qui s’installent quelque part pour y travailler et pour y faire bien sont en fait chez eux partout.

 

On a aussi parlé cabernet franc : j’avais oublié qu’il y en avait dans le Cabardès. Moi, je l’adore quand il est bien mûr. Dans le cas contraire ..... brrrrrr.

 

Et puis, on a échangé des bons procédés : il est parti avec un vin d’égoïste individualiste, la Cuvée Majou 2006, qu’on trouve à la carte des vins du restaurant le plus huppé de l’Aude (L’Auberge du Vieux Puits). Et moi, il m’a offert en échange la Cuvée Solidarité, le rouge le plus « Conf’ » qui existe, « que même la moustache de notre José n’en boit pas tous les jours ». C’est loin, Millau.

 

Je sais, j’aurais pu au moins la lui payer. Mais j’ai comme le sentiment que cela l’aurait vexé. Pas vous ?

 

Moi, il m’a fait du bien. D’abord, une visite amicale, en service commandé, c’est toujours sympa. En plus, j’ai mes petits soucis quotidiens, bien sûr et je ne vends pas trop habilement le vin – correct pourtant il me semble – que j’ai en cave. Mais lui, on lui a « fait péter » tout ce qu’il avait produit depuis trois ans, ou presque. Il n’a rien à vendre, ou si peu, alors qu’il le faisait beaucoup mieux que moi. Et pourtant, il rebondit, fait des ricochets et emmène ses gosses à la plage, tout seul comme un grand. Chapeau Edouard : je suis content qu’on se dise « tu ».

 

Si vous voulez faire un geste,

allez sur le site Phoenix du Cabardès

et achetez-lui les petits soeurs de la bouteille

qui illustre ce blog.

 

 

 

 

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