POUR LES CINQ DU VIN !

Clos de Danzay 1990 (magnum)
Clos de Danzay 1990 (magnum)

 

 

 

 

 

J’ai rencontré notre homme

à la porte de Versailles

(ou au salon des Vins de Loire

à Angers) .

Quand ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Claude Papin est affable d’abord. Il ne vous « lance des horreurs » qu’une fois qu’il vous connaît – bien ou un peu. Pierre-Jacques Druet, c’est tout l’inverse : sec de prime abord, très sec, il commence à prendre figure humaine une fois qu’il vous a jaugé. On le tient pour un des meilleurs vignerons à Bourgueil, et c’est justice.

 

Les « 5 du vin », qui sont des mousquetaires plumitifs tenant un blog (voir ICI), se sont, d’après la légende, formés autour d’un verre de rosé de notre homme.

 

Je pense qu’il est oenologue de formation. Pourtant, il élabore des vins de caractère, où sa « patte » ne domine pas le raisin. Si on n’admet pas que le cabernet franc ligérien, que ce soit en Touraine ou en Anjou, prend souvent des caractères giboyeux avec le temps, il ne faut pas s’arrêter chez lui. Pourtant, je ne crois pas qu’il s’agisse de « vieux bois », ni de Brett malsaine.

 

Christine  - elle ne boit du vin que depuis 6-7 ans et ne connaît rien du bonhomme – m’a dit immédiatement : à part la couleur, très jeune, c’est un vieux vin avec du bois et il me fait penser à du cabernet - franc, nous ne buvons quasiment jamais l’autre chez moi.

 

Je suis très fier de ma photo (ouverture f /1.4) : la platée « solide » de spag. passe à l’as tandis que la carafe est parfaitement nette ... et la bouteille reste lisible, malgré sa vieille étiquette (1990).

 

J’ai décanté ce velours – encore très vivant – pendant 20 min. environ. La robe demeure grenat foncé. Aucune volatile au nez mais plus du tout de ce fruité si caractéristique des chinons (violette, framboise, fraise des bois). On est sur le goudron, l’empyreumatique et le ventre de lièvre. En bouche, bon volume, tannins fermes et longueur intéressante.

 

Dans l’assiette : pâtes (industrielles, on n’a pas eu le temps de les faire), oignons blancs sués, persil, origan, Espelette et Parmigiano reggiano ... basta.

 

Quand ? Il me semble que c’était tout au début des ’90 !

 

 

 

 

PS : et l’anecdote – vraie – qui tue. La deuxième femme d’un excellent ami à moi, qui ne fut pas sa seconde, avait été chercher dans sa cave, au petit bonheur, une « bonne petite bouteille » de rouge pour boire avec les copines (cannelloni en boîte). Il s’agissait d’un Vaumoreau 1989 ! Elles l’ont fini et il paraît que c’était bon.

 

 

 

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