PRISE SUR LE FAIT

Christine en tête de l'unité de mise : deux Civale ensemble !
Christine en tête de l'unité de mise : deux Civale ensemble !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà la Civale

prise en

flagrant délit

de propriété. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons réalisé la mise en bouteille de sa cuvée homonyme et elle l’arbore fièrement : le Blanc de Coume Majou millésime 2013, Cuvée Civale, est né depuis 3 jours.

 

Pour la première fois, nous allons proposer ce blanc à la vente en Belgique, même si jusqu’à présent le restaurant Lola (au Sablon) et mon inestimable ami Inada, dans sa belle adresse de la place Loix, vous en avaient déjà offert.

 

Il s’agit d’un blanc de macabeu quasiment pur. En effet, plic-ploc de par les vignes, il y a par-ci par-là quelques pieds de blanc et nous avons aussi une minuscule parcelle de grenache gris planté en ... 1934 (rendement rikiki). Tout a été mis à contribution.

 

Après un pressurage très léger – la fin des pressées a servi au rosé – le moût a été mis à débourber très longtemps mais sans enzyme. J’ai ensemencé la cuve le 16 septembre à près de 20 degrés et la fermentation a très bien démarré. Elle s’est poursuivie à une température de 16-17 degrés, pour s’achever le 3 octobre : un record de vitesse pour chez nous. Et il ne reste que 2 gr de sucre par litre. Ensuite, après un petit soutirage, j’ai gardé les lies fines jusqu’à la fin. Et notre ami ... m’a fait la fermentation malo-lactique sans que je le sache alors qu’aucune autre cuve dans toute la cave n’avait entamé ce processus biologique. C’est curieux la nature.

 

Christine et moi avons décidé de ne pas du tout le dégazer, ce qui lui donne encore un surplus de fraîcheur, et la mise a eu lieu (après une filtration assez serrée, pour l’hygiène) sans adjonction de sulfite (SO2 total = 11 mg/l, SO2 libre = zéro). Les allergiques apprécieront !

 

Le vin se déguste bien d’emblée : arômes très citronnés, fleurs blanches, puis une bouche vive, fraîche et une fin de bouche vineuse (la petit pourcentage de grenache gris et l’élevage sur lies sans doute).

 

Attention : il s’agit d’un vin du sud MAIS vendangé au début de sa maturité phénolique, provenant d’un cépage élégant et de sols de schiste. Vous n’aurez pas du tout le style classique du Languedoc-Roussillon ou de la vallée du Rhône, fait de puissance, de complexité aromatique et – parfois – d’un peu de lourdeur. Je reste un amateur de chenin, de manseng, de rolle, de bourboulenc, de riesling, de sylvaner, d’arinto et d’alvarinho ... et c’est vers un profil frais, « minéral » comme on dit, que j’ai orienté la vinification.

 

 

J’espère que cela vous plaira.

 

 

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