J’AVAIS LA TÊTE DANS LES ÉTOILES

Carla, Christine et moi
Carla, Christine et moi

 

 

 

 

 

Mes deux

compagnes

de photo

se régalent.

 

 

 

 

 

 

 

 

La scène se déroule au domicile de l’excellentissime Yves de ce blog. A l’heure où le Prof. Clumeck va devenir un très jeune retraité, même s’il assurera encore quelques consultations et continuera à diriger quelques projets de recherche scientifique, comme il me l’a confié lui-même, c’est son bras droit, Stéphane Dewit, grand spécialiste du Sida – comme on ne dit plus maintenant - qui assurera selon toute vraisemblance et en toute logique sa succession à la tête de l’unité des maladies infectieuses de l’Hôpital Saint-Pierre, sauf si un candidat surprise fait une apparition bien improbable. Les Deus ex machina sont rares à l’ULB et à la ville de Bruxelles, patrie du skieven architek. En outre, personne n’est plus qualifié que lui pour ce poste-clé.

 

L’autre bras droit du chef de service encore en fonction pour quelques semaines, mon ami Yves, continuera jusqu’à ce que la limite d’âge le rende obsolète ou bien jusqu’à ce qu’un accident d’avion l’en empêche – ce que personne ne souhaite - à assurer le suivi des pathologies exotiques et la Travel clinics. Or, il vole de préférence sur les lignes de compagnies fiables pour aller donner ses conférences aux quatre coins du globe. Il n’y a que pour rejoindre la Coume Majou qu’il emprunte les « low cost », la Llabanère n’accueillant pas les majors sur le tarmac balayé par la tramontane.

 

Pour moi : - « Non, non, rien n’va changer. Majou va continuer » car l’engouement pour les vins de la vallée de l’Agly sera maintenu à la rue Haute. Cela aurait plu à feu mon père, qui fut responsable pendant au moins trois décennies du suivi des maladies professionnelles et de la radio-protection du personnel de cette illustre institution. Votre serviteur, lui, y fit en 1981 son dernier stage dans une salle de médecine, chez le Dr. Thys, frère d’un infectiologue réputé maintenant à la retraite. J’y ai aussi passé mon examen de pédiatrie auprès du prof. Loeb : je fus bon (18/20) mais très tendu, alors qu’il mettait intelligemment les gens à l’aise tandis qu’il les interrogeait. J’y ai également passé mon examen de cancérologie, auprès d’un professeur dont j’avais été obligé de sécher tous les cours pour incompatibilité horaire : il enseignait durant mes heures de sieste, l’impudent. Au lieu de me questionner sur des chimiothérapies dont les schémas changent tous les jours, il s’est intéressé à mes projets de spécialisation. Ayant appris de ma bouche que ce serait la néphrologie, il m’a questionné sur certaines manifestations paranéoplasiques beaucoup plus intéressantes, comme la sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique, le fameux Syndrome de Schwartz-Bartter. J’étais bien armé pour parler de l’hyponatrémie et, sans fausse modestie, je fus brillant pour un étudiant pas encore tout-à-fait médecin. J’y ai récolté l’un des seuls 20/20 de ma carrière académique – avec l’ophtalmologie l’année précédente. J’ai saisi par après qu’il connaissait les docteurs Charlier et Dehaze, ce qui enlève peut-être du ... sel à ma prestation, dans une profession au corporatisme bien enraciné.

 

Mais revenons à notre image :

ces dames semblent ravies, car,

si j’ai la tête dans les étoiles,

cherchez mes mains ...

 

 

 

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