UN-DEUX-TROIS POUR LA CIVALE

Galactique, la Coume Majou
Galactique, la Coume Majou

 

Le guide rouge 2014

est sorti et

nous comptons

trois étoilés Michelin

en plus parmi

nos clients.

 

 

Aucun d’entre eux n’est une surprise et ceci montre une fois encore que Christine vous sélectionne des tables qui finissent par obtenir la reconnaissance officielle des qualités que nous avons ressenties chez elles. Cela étant, des endroits magiques n’obtiennent jamais le macaron. Mais l’inverse est rare : avez-vous déjà très mal mangé dans un étoilé ?

 

 

 

 

Etape N° 1

 

Soyons chauvins : on va s’asseoir dans le village d’à-côté, chez Pierre-Louis Marin. Nous avons fait le repas d’anniversaire précédent de Christine dans son Auberge du Cellier (voir ICI) et je vous parlais encore de lui récemment (ici aussi). Nous sommes enchantés de cette distinction accordée à un chef sensible et soucieux des denrées, qui ne triche pas : tout le soin apporté en cuisine sert à présenter le produit brut dans toute sa saveur. Son second est belge (hihi), sauf si l’actualité a avancé. Nous comptions aller déguster le menu « spécial  truffe » mais une fin d’année 2013 et un début 2014 pauvres commercialement nous ont imposé une certaine retenue dans les dépenses « plaisir » ... on va exprimer cela comme ça pour ne pas tomber dans du Zola. Et maintenant qu’il a reçu son macaron, il pourrait penser que nous réservons une table à cause de cela. C’est donc rapé pour cette année – je veux dire le menu, pas le délicieux tubercule.

 

Gageons que sa salle sera pleine dans les semaines qui suivent tant les gens sont idiots. Tous les gastronomes du département savent depuis des années que Montner constitue un des phares (je ne parle pas de celui de Leucate, également distingué mais que je ne connais pas) de notre région, notamment avec son menu Font de la Maine, mais il leur aura fallu l’approbation des inspecteurs pour qu’ils commencent à s’y déplacer en masse. Ainsi va la vie.

 

Encore Bravo, Pierre-Louis. On ne va pas se précipiter pour notre dégustation annuelle car nous allons laisser passer les semaines chargées qui t’attendent. Nous nous reverrons avant la saison estivale.

 

 

Etape N° 2

 

Le deuxième promu nous a reçus pour .... mon dernier anniversaire à moi (voir ICI). Il s’agit de Sylvain Joffre et de son En Pleine Nature aux marges de Toulouse. Cet ancien de chez Bras, ayant officié ensuite longtemps avec son frère au coeur de la Ville Rose (à Rangueil), vous concocte désormais, à Quint-Fonsegrives et sous son bandana, des plats fantastiques d’imagination, étonnants mais pas superficiels, complexes mais harmonieux. Cela a été un de mes deux meilleurs repas en 2013. Personne ne pouvait imaginer que l’étoile resterait longtemps absente. Le problème qui va se poser est d’y obtenir une table. En semaine, c’était déjà difficile (midi et soir). Au week-end, il fallait un délai d’un mois. Et maintenant ?

 

Le hasard veut que Christine ait rendez-vous avec Alexandre, son sommelier/maître d’hôtel, cette semaine. Je pense que je vais l’accompagner pour la soutenir .... Bravo à vous Sylvain, et à toute l’équipe du rond-point de la Mairie !

 

Etape N° 3

 

Le troisième promu était pour moi une évidence inéluctable, comme chez Serge Viera il y a quelques années. Olivier Samin et son épouse Stéphanie, ancienne infirmière, ont repris en 2010 le Carré d’Alethius à Charmes-sur-Rhône. Nous y avons fait, quelques jours seulement après que la Cuvée Majou 2006 ait rejoint la carte – le même choix qu’à Fonjoncouse, soit dit en passant – LE repas le plus fin et le plus construit de toute l’année : menu de midi à ... 40 € ! Il faut dire que le chef avait passé 7 années aux côtés d’Anne-Sophie Pic, jusqu’à devenir son second, et que toute la famille Pic continue de soutenir son ancien collaborateur, établi à présent à un jet de pierre de chez eux. Il suffit de traverser le Rhône. Je pense que le deuxième macaron ne tardera pas. Il y a ici un énorme travail en cuisine, de précision, de transformation, mais au service de l’élément de base. Pas de déstructuration hasardeuse : du goût, du goût, du goût. Vous sortez de là HEUREUX. Comme nous connaissons une chambre d’hôtes un peu plus loin, face au Vercors et perdue en pleine campagne .... *

 

Bravo à vous Olivier ... et un petit bonjour à votre paysagiste qui boit du vin de la Coume Majou grâce à un fond d’échantillon que lui a fait découvrir le sommelier quelques heures après notre tout premier passage.

 

 

 

Cet excellent restaurant fait aussi hôtel mais nous préférons dormir à la campagne, nous avons besoin d’un endroit retiré et discret pour éviter que la voiture ne se fasse délester de sa cargaison (livraisons plus échantillons de dégustation), surtout en vallée du Rhône (!), nous privilégions les frais de table plutôt que ceux de l’hébergement et nous aimons les petits-déj’ passés en conversant avec l’habitant et en engloutissant ses confitures maison !

 

 

 

 

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