À GAASBEEK

 

 

 

 

 

 

 

Philippe II le psychopathe ....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas un seul Belge, des deux côtés de la frontière linguistique, et même au milieu, qui apprécie ce personnage historique alors que Charles, son père, même s’il eut aussi la main lourde sur nous, jouit d’un prestige formidable.

 

Après la révolte des iconoclastes (1566), le roi d’Espagne nous envoya une malédiction pire que Bonaparte quelques siècles plus tard. Il a fallu l’occupation par le III^ème Reich nazi pour vivre de telles heures chez nous. Il s’agit du Duc d’Albe, de « bloedhertog ». Guillaume d’Oranje – un « kees » - eut le pragmatisme de fuir vers le nord, tandis que nos deux meneurs, Lamoral, le Comte d’Egmont, et Philippe, le Comte de Horne, pourtant catholiques fidèles et protégés en théorie par le cordon de la Toison d’Or, furent décapités sur la Grand-Place après avoir été hypocritement conviés à un repas de concertation.

 

Le Château de Gaasbeek était la propriété d’Egmont. Il fait partie des monuments de la communauté flamande à présent et j’y vais régulièrement. Les chiens tenus en laisse sont autorisés, le parc est magnifiquement entretenu, les bâtiments restent dans un état splendide, la pièce d’eau est agréable, une vigne a été (ré-)implantée sur la face sud du monticule, une  trouée vous offre une vue sur l’église de Sint-Anna-Pede si chère à Pieter Bruegel  et ... l’estaminet en face de la grille d’entrée sert des tartines au platte kees avec de la kriek de fabrication artisanale. Pour trouver « aussi bien », il faut remonter au Versailles du temps où les « Trois Marches » nous avaient accueillis, Jean-Luc, Marc, Michel, William et moi pour un repas impromptu après le salon des caves particulières en 1988 !

 

Cette fois, Christine a pu visiter ce lieu phare de mon histoire en compagnie de Mannix, le cocker « royal » roux de la mère de Johan et Loïc, les parrains de la Cuvée Jolo.

 

 

Vous le découvrirez une autre fois.