IL FAUT CHOISIR

Arnaque des temps modernes
Arnaque des temps modernes

 

 

 

 

Je ne suis pas

partisan des éoliennes,

ou alors

uniquement off-shore.

 

 

 

 

 

 

 

Mon père n’était pas du tout un écolo. Il ne comprenait pas pourquoi je m’opposais au tout nucléaire d’abord, puis au nucléaire tout court ensuite. Il faut dire que, après avoir abandonné – lâchement, même si elle ne le suppliait pas de revenir – la pratique de la chirurgie infantile, il gagnait sa vie comme radio-protectionniste. Plus de radiations, plus de taf !

 

Pourtant, même si je souhaite l’abandon – progressif mais rapide, à 10 ans si possible – des centrales nucléaires, je ne défends pas l’extension du recours aux éoliennes terrestres. Pour faire simple, elles polluent à leur manière et n’ont pas du tout le rendement qu’on leur prête. Il n’y a que les constructeurs qui y gagnent, et occasionnellement les propriétaires des terrains concédés et les élus à qui on a graissé la patte pour obtenir les permis.

 

Nous nous sommes rendus sur le site impressionnant, et phoniquement obnubilant, du parc éolien de Cambon-Salvergues, au point culminant de l’Hérault, sur le Plateau de la Planésié. Notez que, coup double, les autorités de la région Midi-Pyrénées ont dû être arrosées aussi, car une partie des travaux portait sur le département du Tarn.

 

Tout y est pharaonique. Les mâts sont immenses. Les chemins sont larges et ont nécessairement nécessité une infrastructure de BTP dont le financement n’a pas pu aller aux nécessiteux. Le ronflement basse-fréquence est inquiétant, dérangeant, comme surnaturel. Tout est grillagé. Tout est neuf. Tout est clean, comme éthéré, surnaturel. On s’attend à voir surgir Mr. Spock mais j’avais heureusement Christine, une amie intime d’Amanda Grayson, pour me protéger des rayons ionisants venus de Vulcain.

 

Comment achemine-t-on le courant produit – c’est le but, je crois – vers le réseau de distribution EDF ? Il doit y avoir des kilomètres de câble THT enfoui ! Si jamais les gens du voyage s’avisent d’aller établir un campement par là, plutôt que sur les stades municipaux du Roussillon, ils vont trouver beaucoup plus de cuivre que chez nous, à condition de gratter un peu !

 

Je continue à préférer Aerosmith aux aérogénérateurs.

Pourtant, je n’ai jamais été un inconditionnel

des "petites crapules de Boston". 

 

 

 

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