SAINT-PONS : TOUTE UNE CARRIÈRE

Un siècle et demi plus tard
Un siècle et demi plus tard

 

Tout commence

à la deuxième moitié

du dix-neuvième siècle

 

 

 

  

 

 

Le bisaïeul Civale et sa fratrie quittent la région amalfitaine (Campanie) où les inondations et autres déboires rendent l’exploitation agricole (y compris des vignes) et les carrières de pierre trop aléatoires. Le clan ... des Napolitains – ou presque – vient s’établir à Saint-Pons. Ainsi naît la carrière CIVALE à la sortie de la bourgade, sur la route du sud qui mène à Béziers après avoir traversé Saint-Chinian.

 

L’exploitation passera de génération en génération, une grand-mère y laissant même plusieurs doigts (concasseur), jusqu’au niveau de celle du père de Christine. Hélas, sa mère ne l’entend pas de cette oreille et toute la famille vient en un premier temps s’établir chez les grands-parents maternels, plus bas vers la plaine, au sein du village viticole de Capestang, en bordure du Canal du Midi.

 

La carrière sera rachetée par la société Carayon, fondée en 1938, et qui possède d’autres sites dans l’Hérault, l’Aude, le Tarn et même près de Perpignan. Elle y exploite un gisement calcaire et un gisement de quartzite. Cette dernière roche résiste bien à l’abrasion, sert à fabriquer des cailloux mais aussi des dallages qui conservent leur couleur avec le temps. Les hommes préhistoriques y taillaient des outils, tandis que la République française y a enfermé les restes de Napoléon au Panthéon. Je me demande s’il a conservé son joli teint, le petit Corse.

 

Je vous livre un instantané du site,

devenu immense,

au travers du portail d’entrée.

 

 

 

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