JEAN-CLAUDE CARRIÈRE, LECTURE DEUX

Un de mes livres "culte"
Un de mes livres "culte"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Colombières-sur-Orb, 1931

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà le cadre de naissance de Jean-Claude Carrière. Je ne vais pas vous décrire la sienne par le détail, pensons seulement aux scénarii qu’il a pondus pour Buñuel, à ses entretiens avec le Grand Lama qui ne lui a pas craché dessus, à Forman, à Chéreau, à Schlöndorff et Godard ... Et puis sa « Controverse », et « Goya » et les « Menteurs » .... suffit ! Un seul homme, 80 ans, tout cela, ce n’est pas possible.

 

J’ai à nouveau lu, j’ai relu quoi, j’ai lu pour la deuxième – et peut-être pas la seconde – fois Le Vin Bourru. Qu’est-ce ? Deux fois rien, un témoignage plus qu’un récit, sur sa jeunesse mais aussi sur des gens, sur un mode de vie, sur le « c’était mieux avant » dans lequel il ne tombe pas, à l’inverse de moi.

 

Le livre – très hautement recommandé - est une chronique d’une civilisation, là-bas dans ce Bas-Hérault qui somnole sur les rives de l’Orb, longeant le piémont des Cévennes où circulait jadis le chemin de fer, dont on voit encore les tranchées et les passages, reliant Montauban à Montpellier. Tchouc-tchouc. Par endroits, on lui a substitué une “voie verte”. C’est bien.

 

Nous y passons souvent alors qu’aucun restaurant ne nous prend réellement du vin par là. Il faut dire que ce n’est pas terre bien riche que ce prolongement ultime de la Montagne Noire vers l’est. Il y a bien là-haut, vers l’Espinouse, une auberge de notre connaissance où on aimerait se voir.

 

Chut, à suivre ....

 

 

LE VIN BOURRU

Jean-Claude Carrière

Plon (2000)

 

 

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