JUSQU'OU IRATY ?

Libérez nos condiments !
Libérez nos condiments !

 

 

 

De tout le village,

seule cette boutique

était fermée

samedi dernier ! 

 

 

 

 

 

Nous découvrons le Pays Basque. Bien sûr, j'y avais mis deux ou trois fois les pieds, à chaque fois en vitesse, de passage. Cette ma-gni-fi-que région est connue de tous pour son farouche combat indépendantiste, pour ses spécialités du terroir, pour ses sports d'hiver, pour ses chants traditionnels et pour sa côte enclavée entre les landes et la côte cantabrique. Nous y avons découvert deux choses de plus : l'extrême amabilité des habitants, commerçants y compris, et la propreté immaculée des lieux.

 

Commençons par ces aspects-là. Il s'agit d'un ensemble de villages, et d'une seule vraie grande ville, ou plutôt l'accolage de 3 entités, Bayonne, Biarritz et Anglet, réunies dans le "B-A-B". Le tourisme constitue une part important des revenus et il me semble que l'accueil, parfait, tient en partie à celà. Peut-être ne s'agit-il pas foncièrement d'une plus grande hospitalité qu'ailleurs, mais on a le respect du client: il vient, il paie, il a droit à des égards; un petit peu comme en Suisse, en somme. Notez que je préfère de loin cela au "il vient, il paie, on le traite comme un moins que rien " qui sévit sur toute la côte méditerranéenne, avec un summum sur la Côte d'Azur et dans notre département à nous. Quant à la propreté, elle tient sans doute à un attachement réel à son pays, à la tradition de rechauler le plus souvent possible tout ce qui doit être blanc, à l'absence de tag et .... aux milices plus ou moins secrètes qui ont vite fait d'éjecter toute la mouvance "louche" qui sévit dans les autres zones côtières méridionales. La nation française centralisée est incapable - ou ne souhaite pas, de volonté délibérée - de faire régner un état de droit sur son territoire, mais le pouvoir régional basque, licite ou underground, y arrive parfaitement. Je ne crois pas qu'on puisse me taxer de sentiments rexistes, mais cet ordre civique n'est pas fait pour me déplaire. D'autant qu'on voit apparaître partout des inscriptions à caractère politique - c'est ça la liberté d'expression - mais pas de dégradation systématique du bien d'autrui.

 

Nous ne nous sommes pas promenés dans Bayonne-même. Mais ailleurs, très peu de zone, de maraude, "d'alternatifs " en dehors des pèlerins (vrais ou folkloriques) et des authentiques routards. Eux ont évidemment toute ma sympathie: le nomadisme ne me déplaît pas, quand il ne se double pas d'un parasitisme systématique. 

 

La côte elle-même est un véritable continuum allant d'Anglet (la "plage de Bayonne") à Hendaye en passant par Biarritz, Bidart, Ghétary et la corniche, pour faire simple. Elle ne doit pas être beaucoup plus longue que la moitié de la ... côte belge, soit entre 30 et 40 km au total. Elle appartient en fait au monde occitan pour sa partie nord, contiguë aux Landes : on y parlait gascon jusqu'au 19ème siècle.

 

La partie la plus continentale, faite d'élevage ovin et bovin principalement, comprend la Basse-Navarre et la Soule et le parler basque y atteint facilement 50 % de nos jours encore.

 

Enfin, entre les deux on trouve la ..."zone intermédiaire ". Si, si.

 

A plus tard pour d'autres chroniques.

 

 

 

 

 

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