ON EST DANS DE BEAUX (SPARA)DRAPS

Merci Thierry
Merci Thierry

 

 

 

 

Christine me reproche

de "toujours critiquer"

mon pays d'adoption. 

 

 

 

 

 

 

 

Elle a raison dans son observation, mais moi dans mon attitude.

 

Tout commence par le récit d'une anecdote, vous savez que j'en raffole. J'aime écrire et y réussit un peu, me dit-on, mais je ne possède pas un gramme d'imagination, hélas. Donc, c'est sur du vécu que je brode. Certains journaux s'assimilent plutôt à du "P.Q.", eux. 

 

Lors d'une dégustation dans les locaux d'IVV, nous avions garé la Kangoo devant la maison du Dieweg, bien sagement contre le trottoir. Hélas, une maman pressée, Madame Citron je crois, a rasé de si près le rétroviseur gauche qu'elle en a arraché et le cache et le miroir. Pressée mais correcte, elle s'est arrêtée un rien plus loin - notez qe j'avais moi noté sa plaque - et nous a dédommagés à un "prix d'amis", bien inférieur à celui d'un rétroviseur d'origine mais supérieur à ce que nous aurions obtenu en cas de délit de fuite caractérisé. Je ne pense pas que nous aurions pris la peine de rendre visite à keuf pour une plainte sans autre témoin que nous deux. 

 

L'Auto 5 (pub gratuite) de Drogenbos nous a fourni, contre toute attente, et un miroir de remplacement du modèle adéquat et de la colle néoprène. Christine a très bien rafistolé l'ensemble, même si votre serviteur y aurait ajouté une petite vis - discrète - par-ci par-là; une fois les encoches forcées, le cache ne se clipse plus bien.

 

Mais le temps - qui ne fait rien à l'affaire pourtant - qui passe et le temps qu'il fait ont fini par relâcher l'adhérence de la colle et ledit cache menaçait de quitter le navire, comme les rats qui se méfient du capitaine ou des pompes de cale. Heureusement, le bon docteur vétérinaire Thierry Charlier nous avait organisé une trousse de premier secours digne d'un véhicule du SAMU et c'est là que j'ai puisé le matos nécessaire à un dépannage réussi. Christine n'aime pas le résultat.

 

Il faut dire que ses deux filles sont sauveteurs/sauveteuses sur les plages catalanes, dans les équipes des pompiers. Certaines autres plages sont gardées par les CRS, en souvenir du Maréchal Pétain.

 

Or donc, Christine aurait aimé que j'appelle les secours aéroportés. En effet, ses filles ont appris au cours de leur instruction à appeler l'hélicoptère pour toute blessure dépassant la piqûre de moustique. Oh, ce n'est pas qu'elles n'ont pas la compétence voulue pour prodiguer les premiers soins, au contraire, elles sont très bien formées et ont un caractère qui ne cède pas facilement à la panique. Nous avons eu l'occasion de pratiquer une réanimation ensemble, pour de vrai, et notre patient vit toujours, sans même une seule côte cassée, événement rare chez les pompiers. Non, mais en France - on y vient - tout se termine par un hélicoptère et le déplacement d'au moins six fonctionnaires ou volontaires. Généralement aussi, le défibrillateur fait son apparition, qu'il y ait arrêt cardiaque ou non, fibrillation ventriculaire ou pas. C'est chouette, la médecine d'urgence façon western.

 

Vous voyez, je critique toujours la France,

qui essaie pourtant d'apporter le meileur réconfort possible

à un rétroviseur dans la peine.

Elle a raison, Christine.

Mais moi je le trouve beau, le sparadrap de Thierry.

 

 

 

 

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