Il était passé 16 heures
lorsque nous avons affronté
le soleil de plomb de cette
curiosité naturelle
à un jet de pierre
du Lac du Salagou,
à côté de Clermont l'Hérault.
Nos mystérieux visiteurs - que vous découvrirez bientôt - et nous-même avons frôlé la déshydration mais atteint l'extase. Ce n'est pas pour rien que j'étais néphrologue et non théologien: je n'ai rien pu faire.
Le temps, et la pluie, soyons honnêtes, ont sculpté le calcaire pour réaliser ce chaos, digne d'un western spaghetti. Plusieurs sentiers cheminent dans ce paysage féérique, irréel, fantasmagorique, où le soleil vous cloue à la paroi blanchâtre par endroits avant que l'ombre ne vous rappelle à la vie au sein des petits défilés et au gré des combettes.
Nous avons choisi le parcours le plus bref, et l'avons accompli en une heure trente, avec de fréquents arrêts rythmés de ah ! et de oh ! C'est très beau. Mais libre à vous d'opter pour un itinéraire de 9 km, et même un autre de 27 km.
Les oppida de nos ancêtres et les cavernes abritent encore des vestiges préhistoriques, puis ce sont les charbonniers et les bergers qui ont pris possession des lieux, avant les charliers. La rareté des troupeaux permet actuellement à la végétation de reprendre ses droits, un peu comme sur Palenque avant qu'Alberto Ruiz Lhuillier n'y posât ses bottes. Je ne sais s'il faut s'en réjouir. Christine, elle, craint la vipère de Montpellier.
Moi, de toutes les vipères /
c'est la voix que je préfère /
C'est la voix ...
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