EN ROUTE VERS LA COUME MAJOU

Train à crémaillère de la Rhune
Train à crémaillère de la Rhune


Un concours

de circonstances

incroyable me fournit

mon premier billet

pour ce jour de

la Saint Valentin.

Il me permet de ne pas tomber dans les platitudes des "amoureux de benêt".





Par l'intermédiaire du blog de Jacques Berthomeau - qui se débarrasse à grand peine pour l'instant du fardeau publicitaire que tente de lui imposer son hébergeur historique - j'avais rencontré un tabellion, Daniel Chérel, qui passe une retraite heureuse à Biarritz. Son fils fut un temps oenologue auprès de la coopérative de Chablis et lui-même est un amateur de vin TRES averti. The apple never falls far away from the tree. 


Voici ce qu'il m'écrit aujourd'hui (en substance):


"Cher Léon  (c'est mon surnom),


                    J'ai déjeuné hier avec des amis à Saint-Jean-Pied-de-Port, chez

Firmin Arambide, dans le restaurant étoilé du bel Hôtel des Pyrénées. Nous n'avons eu aucun mal à choisir le menu mais le ministre Macron s'occupe bien à présent des notaires et, même moi qui suis devenu "honoraire", je me prends à surveiller le faste de mes dépenses. Comme la carte des vins compte un nombre important de pépites prestigieuses, je l'ai parcourue jusqu'à Z. Ce faisant, je suis tombé non pas sur Don Diego de la Vega mais sur Léon de la Coume Majou. Ce fut notre choix et l'accord a été parfait avec la savoureuse soupe de châtaignes et avec la volaille du plat de résistance. Mes amis ont été conquis, surtout après avoir entendu mon récit concernant le repas pris dans tes vignes, le côté sauvage et rustique de tes parcelles et le caractère "atypique" du vigneron. Cela m'a fait grand plaisir de trouver ton vin aux côtés des plus prestigieux, si loin de tes bases et dans un endroit aussi réputé".



Un grand merci à Daniel et ... on passe à nos commentaires.


Tout d'abord, je fête la Saint Valentin chez moi ce soir, pour être plus près de mon lit, car à mon âge il faut être p ... révoyant et p-p-p-p ...rudent. Par contre, regardez le somptueux Menu spécial de l'Hôtel des Pyrénées. Il ne manque que le gingembre.


Christine fait le "scouting" pour nous. Elle avait retenu pour notre premier voyage en terre basque une adresse biarrote, deux plus loin vers la côte, deux encore dans les terres et, celle-ci justement au pays du jambon et de l'Irouléguy. C'est Firmin Arrambide lui-même qui nous a fait l'honneur de déguster avec nous ... sous le contrôle discret de son épouse. En effet, j'ai l'impression qu'il suit souvent ses coups de coeur avec enthousiasme, en vrai amateur, mais que les banquiers n'aiment plus trop de voir l'argent dormir dans les caves des belles tables, comme jadis. Depuis quelques années en effet, pour ménager sa santé, il a remis la charge de la cuisine et de la salle à ses enfants. Mais pour le vin, l'expertise de "l'ancien" est toujours autant appréciée. Il nous avait dit que la robustesse et le fruit de la Cuvée Majou 2007conviendraient bien aux propositions d'hiver, et avait aussi retenu la finesse de notre Cuvée du Casot 2006. Je ne sais pas si on boit beaucoup de VDN en Euskal Herria, mais je vous signale qu'un peu de notre Maury a rejoint le cellier également.


Nous avons eu un "créneau" d'une demi-journée au cours de ce séjour du printemps 2014 et en avons profité pour faire la sortie touristique du petit train. Ce n'est pas un piège à gogos. Le trajet coûte assez cher - pas subventionné, ce qui est logique - mais il vaut vraiment la peine: voyage pittoresque, panorama splendide sur l'extrémité du Golfe de Gascogne et vue sur les Landes, poneys Potok, vautours en quantité, milans innombrables, pas de San Remo par contre.


Merci à Daniel de m'avoir fait ce gentil mot. J'espère qu'il aura encore bien d'autres occasions de faire déguster nos vins avec la belle cuisine de ce bord atlantique. Deux ou trois autres adresses pourraient nous référencer au prochain changement de carte et un second voyage est en cours de préparation.


Sarri arte! *



* PS: attention, depuis le "Je suis Charlie", il va peut-être devenir dangereux en France de défendre les parlers régionaux. Attention à mon accent à moi. Pourtant, nous avons eu l'impression que les Basques savent faire le ménage chez eux et qu'ils ne tolèrent pas les débordements extrémistes, quels qu'ils soient. Nous n'avons pas vu de tag sur les murs chaulés, pas de ghetto louche aux alentours des bourgades, pas d'attroupement "zonard" près des cafétérias et, pour tout dire, très peu de zones de non-droit. Sans doute mieux entraînés que la police municipale de Béziers, les nationalistes veillent au grain sans placarder des affiches très discutables à tous les coins de rue ! 



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Commentaires: 2
  • #1

    Thierry Charlier (samedi, 14 février 2015 13:45)

    La carte de l'Hôtel des Pyrénées est formidable !

  • #2

    Luc Charlier (samedi, 14 février 2015 15:53)

    Eh oui, M'sieur mon frérot. M. Firmin Arrambide a transmis un bel outil à sa fille et à son fils. Il s'agit d'une valeur sûre du Pays-Basque, depuis pas mal de temps. Et puis, c'est si beau par là !