ET ENCORE DU "JE-MANGE-FOODISME" (Part 3) 

Il y a eu une repasse.
Il y a eu une repasse.









Une fois la côte parée,

voici ce que nos assiettes

ont accueilli.














Les carottes, ébouillantées au thym et curcuma d'abord, jusqu'à un peu de mollesse, puis revenues au ... beurre et échalotes, tranchent mal sur le ton de l'assiette: je n'y avais pas pensé!  Par contre, la viande elle même "marquait bien", en tout cas beaucoup mieux que les quinzistes perpignanais en terre alpine cet après-midi. Comme je m'en tape allégrément - Léon ignore le sport professionnel sous toutes ses formes - j'ai fait honneur à la Blonde. Il faut vous avouer que le centre du pavé de viande n'était même pas chaud: c'est comme cela que je l'aime. je serais une espèce de Bokassa de l'Agly ... sans inviter Giscard tout-de-même, il ne faut pas exagérer.


C'est Jean-Marie, bien sûr, qui a vinifié ce pourpre (plus de 90 % de mourvèdre des terres argileuses de La Cadière d'Azur) pour l'adorable Mme Jouve. En 2000, les grappes avaient atteint un degré de maturité sensationnelle et le vin explose encore de fruit ... mais aussi de futaille. Dame, on est à Bandol et les 18 mois d'élevage obligatoires sont bien là: légère réduction à l'ouverture, un poil de ... quelque chose d'animal - you know what I mean - et après une suavité formidable jusqu'à la fin de bouche, qui ne s'est pas encore fondue. Nous avons bu une demi-carafe seulement et je viderai l'autre demain.


Je pense que ce Lafran-Vayrolles 2000 doit encore impérativement attendre. Comme j'en ai encore "un bon peu", je ne me hâterai pas. 


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