LE "JE-MANGE-FOODISME" (Part 2)






Un deuxième hommage

à Mme Faller, quelques jours

après qu'elle nous ait quittés :

c'est elle qui m'avait

fait cadeau du flacon.













Ce n'est plus de l'or qui remplit le verre-tulipe, c'est déjà du cuivre ambré. Le nez, finement botrytisé, crie "riesling" à pleins poumons: miel d'acacia, agrumes, essence du térébinthe ... En bouche, énormément de fraîcheur (encore) et un sentiment suave, suranné. C'est W. Somerset Maugham qui vous fait face ici, pas J. Ludwig Tieck. 


Pour le solide, maintenant que je vous tiens captifs, impatients de connaître la fin de ma saga blonde, c'est Christine qui a officié. Elle s'est appropriée la jolie recette de foie gras mi-cuit (même moins que cela) aux pommes du président de nos Toques Blanches, Jean Plouzennec. Et elle me la sert à toutes les sauces ... ce dont je ne me plains pas.


J'en ai gardé un verre pour vous, Madame Colette Faller.

Moi qui ne crois pas à grand chose lorsque nos souffles ont fini de s'envoler,

je me prends à souhaiter une réincarnation en diablotin,

en un kleines Teufelchen, qui viendrait trinquer avec vous. 


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