DU GUESCLIN, ONE FOR THE ROAD !

Airain de du Guesclin sur la place, en pied
Airain de du Guesclin sur la place, en pied




Nous allons clore notre mini-série

sur la seigneurie de Randon

par un rappel historique:

la gastronomie n'oblige pas

à mourir idiot,

même si les récits répétés

de véritables violences dans

les cuisines de certains

grands chefs mégalomanes

nous amènent à douter

de l'intelligence de ces stars

du piano et de la toque.







C'est déjà aux 12ème et 13ème siècles que les Capétiens et les Plantagenêts se querellent pour les possessions anglo-normandes sur le sol continental. On pourrait parler d'une "première" guerre de 100 ans. C'est à ce moment-là que se situe l'épopée de Robin des Bois, sous le "règne" de John Lackland, le "Jean sans Terre" des Français. 


Mais la "vraie" Guerre de Cent Ans commence en 1337 lorsque Philippe VI de Valois, le "roi trouvé", saisit le fief de Guyenne d'Edouard III, qui prétendra ensuite au trône de France. S'ensuit une dispute pour les possessions flamandes administrées par Louis de Nevers. Le comte de Flandre se montra assez "anti-anglais" dans ses jugements et attendus et Edouard III répliqua par un blocus des exportations de laine vers les villes flamandes, très prospères grâce à "l'industrie" textile. Notre Jacques Van Artevelde souleva alors le bon peuple contre le Comte, avec l'aide anglaise. Dès 1340 commencent pour de bon les hostilités armées. A Sluis, la flotte française est décimée. Ensuite, après la bataille de Crécy (1346) où les archers gallois et les "long-bows" font merveille face aux arbalètes trop lourdes et dont les crins sont mouillés, ce fut la prise de Calais en 1347. Une trêve s'installe et un épisode de peste la prolonge jusqu'en 1355.


Peu après, un conflit opposant Jean II "le Bon", nouveau roi de France, et Charles "le Mauvais" de Navarre servit de prétexte à Edouard pour ravager Languedoc, Loire et Poitou. Le roi de France fut même fait prisonnier. La France à l'agonie consentit la Paix de Brétigny (1360) et les traités de Calais.


A l'avènement de Charles V, la situation se rétablit quelque peu pour la France. A Crécy, l'artillerie avait fait son apparition mais on disait qu'elle tuait plus les servants des pièces que les opposants. A présent, sa technique avait progressé. En 1369, le conflit se réveilla et fut l'occasion de succès français, ne laissant que la Guyenne et Calais aux Anglais en 1380, à la mort de du Guesclin qui fut, nous disent les chroniqueurs, l'artisan de nombreuses victoires. Mais son personnage fait l'objet d'une vive controverse. 


Une interruption de près de 35 ans des hostilités s'ensuivit, jusqu'en 1415.

Suite au prochain numéro ... sur ce blog ! 




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