RICCO DI CORPO








Je vous ai raconté ICI

mes premiers contacts

avec le vin de Lecce.














Chaque fois que c'est indiqué, je ne manque pas d'en boire à nouveau. Le "Pizzicato", pizzeria-trattoria en face du cabinet de consultation de mon frère à Ganshoren, m'en fournit souvent l'occasion. Ce n'est pas un vin "léger" mais moi il me plaît bien, mi piace molto


Hier soir, c'est le restaurant ALDO à Perpignan qui nous a nourris, Christine et moi. Nous avons eu une grosse journée, massivement devant l'ordinateur (mises qui approchent, bilan annuel à terminer, contestation auprès du Trésor ...) et le frigo était lui ... massivement vide au moment de penser à passer à table. Qu'à cela ne tienne, un "petit" Italien est bon à prendre dans ces circonstances. Il n'y a pas moyen de manger une seule pizza réellement bonne dans tout le département, alors que la France est devenue le deuxième bouffeur de "pizza" au monde par tête d'habitant, après les US of A. Par contre, cet établissement-ci vous sert des pâtes sous toutes leurs formes, pas "maison" mais fraîches et surtout accommodées de différentes façons avec des ingrédients de qualité, une huile d'olive très correcte et du pecorino qui ne vient pas en droite ligne des invendus de Lactalis. De "penne" en "linguine" et de "canelloni " en " ravioli", végétariens, viandeux, poissoneux, fromageux ... comme il vous plaira et autour des 10 euros la portion généreuse.


Cerise sur le gâteau, la carte des vins est totalement italienne, de qualité, et ne dépasse pas les 20-25 € pour ses références les plus "chic". On peut donc utilement agrémenter l'eau gazeuse.


Hier soir, voilà ce que nous avons choisi. Je dis "nous" car Christine m'a secondé en buvant ... un verre, Bobette oblige. Per Dio, qu'il était bon ! L'appellation se situe un peu à l'intérieur des terres par rapport à Lecce, dans le talon de la botte transalpine, et ce gros domaine viticole, implanté en 1970 autour d'un chai en pierre calcaire, utilise des vignes datant de sa création (negroamaro et malvasia nera di Lecce), vendangées tard et dont le vin passe d'abord 12 mois en barriques d'un et de deux vins, avant de rejoindre des foudres et finalement la bouteille pour donner naissance à cette "Riserva". 


Comme le dit la CE: ricco di corpo, car vous avez bien lu le degré alcoolométrique, 16,5 vol %. Pourtant, aucune lourdeur et beaucoup d'harmonie, avec une finale soyeuse. La couleur est ... noire et les arômes vont de la prune d'Ente au goudron, et de la cerise compotée au thym et à l'origan. En outre, je crois que le sulfitage était confidentiel car les joues de Christine n'ont pas viré au carmin et moi j'ai très bien supporté le flacon.


Magnifico ! 



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