LE DROIT DE NOUS JUGER

Vue sur la mer ....
Vue sur la mer ....

 

 

 

Où on reparle de FB

 

et du tourisme

 

en France ...

 

 

 

 

 

Tout ce qui suit peut s'appliquer à moi, évidemment, j'en suis bien conscient.

 

Je pense que FB ressemble beaucoup à la conduite automobile. Il lève certaines inhibitions et révèle des côtés plus profonds de nos personnalités, une fois que le vernis éducatif commence à se fissurer.

 

Nouveau dans cet univers (im)pitoyable, j'ai appris à déjouer, en me retirant "vite fait" de ces murs-là, le traquenard de ceux qui n'attendent qu'une chose: se rassurer dans leur quotidien en admirant le nombre d'avis concordants - des "like", quoi - de préférence non commentés. Pôvre humanité. Mais cela ne fait pas de tort.

 

Un autre écueil, mais c'est l'essence même de ce média, est celui des discussions où l'initiateur n'a de cesse que "d'avoir raison", in fine. Ce sont souvent les échanges les plus intéressants, car les protagonistes tentent d'aller loin - sinon au bout - dans leur raisonnement. Malheureusement la conclusion en est souvent péremptoire et ... définitive. A l'inverse d'un certain chanteur, sur la route de la discussion, je laisse volontiers le doute en moi s'immiscer ... Jolie référence, non?

 

 

Un sujet a frappé ma rétine ce matin: la France perdrait - non, tu crois ? - de l'attrait touristique, si on en juge par le nombre de visiteurs, en chute libre.

Ici, le parallèle est à tirer avec ... LE VIN.

 

Avant toute chose, comment mesure-t-on l'attrait? Facile: en nombre de touristes étrangers, ou en nuitées, ou en "cash-flow", la somme de pépètes dépensées. 

 

Et les journalistes, baba devant cette nouvelle, se demandent bien pourquoi. Comment se fait-il que les Turcs, les Chinois, oui même ces "Espingouins" que le Français dénigre tant, font bien mieux?

 

Comme dans toute analyse de ce genre - qui relève de l'enquête sociologique ou marketing, c'est presque la même chose - on ne peut rien prouver. Devant ces questions, j'ai le culte de la SWOT-analysis, personnellement. Je ne vais pas vous l'infliger mais vous livre en vrac quelques éléments. A vous de juger, comme le Jack Russell de mon illustration.

 

Pratique de l'anglais et des langues touristiques en général, qualité technique de l'accueil, sourire, disponibilité (horaire), propreté, qualité de la restauration (choisie au hasard, pas ciblée) et son prix, information, tolérance ... 

 

Après, même si le "What can I do for you?" des Etatsuniens est une hypocrisie, cette attitude fait évidemment plaisir aux visiteurs. Avouons que les Corses et les Basques, si durs envers ceux qui souhaiteraient durablement s'installer chez eux, le font admirablement BIEN avec les touristes de passage. Vous venez dépenser votre argent chez nous, et vous le faites avec correction, eh bien, nous, en revanche, on vous accueille comme il faut et la propreté règne.

 

Une seule règle:

"Pour peu qu'il soit correct

et qu'il paie l'addition,

le client a TOUS les droits".

C'est aussi ma façon de voir les choses. 

 

 

 

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