COFFRAGES ?



J'espère pouvoir

vous annoncer

une très bonne nouvelle bientôt.

En attendant,

voici du trivial 




Mardi dernier, un engin de levage tentaculaire a pris possession du petit goulot que forme la rue de l'Eglise devant ma porte. Bruit et effervescence, comme de l'eau minérale venant en droite ligne de Bergame que l'on secoue avant d'ouvrir la bouteille. 


Les maçons du village, des frères, travaillent depuis plusieurs jours sur un toit du voisinage, posant ça et là leurs échaffaudages et leurs outils. Ce ne sont pas mes affaires.


Je pense que là, ils essaient de faire passer le faîte du "courtil" (lisez la remise) d'en face à un coffrage en bois devant sans doute permettre de couler soit une poutrelle en béton, soit le soubassement d'une gouttière. Les chats du village auront leur palace.


J'ai craint un temps que tout ceci ne se termine sur le balconet où Christine tente avec acharnement d'installer un semblant de jardin des simples. La menthe est d'ores et déjà une réussite. 


Je pense que les frères ont eu le nez creux car mercredi, badaboum, ce fut une grosse averse, causant d'importants dégâts plus loin dans le département: foudre (des milliers d'impacts paraît-il), grêle et des cumuls d'eau à passé 50 mm en quelques heures. Les abricotiers de la plaine autour de Rivesaltes auraient perdu 40 % de leur sortie, notamment à cause de grêlons arrivant à rebondir sur le sol et à causer du tort à la face inférieure des fruits également. Je n'avais jamais entendu cela.


Pour les raisins, certains responsables des caves de Baixas et de Rivesaltes annoncent le chiffre de 25 % de perte pour leurs adhérents. Bien sûr, les déclarations de sinistre devant encore suivre, ce pourcentage va maintenant se préciser, d'autant que l'état sanitaire des jours qui suivent sera déterminant. D'une part - aspect positif - les baies qui restent grossissent quand tout va bien, d'autre part - vision pessimiste - des grappes entières peuvent s'abîmer en cas d'infection.


Ce métier est quand même plein d'aléas.



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