NOS VINS

Notre philosophie et nos méthodes de travail

Les différentes cuvées proviennent toutes de nos vignes propres: 10 ha de schiste situés sur Estagel (carignan, grenache noir, syrah et quelques blancs à majorité de macabeu) et sur St-Paul-de-Fenouillet (grenache noir), ainsi qu'un peu d'argilo-calcaires sur Tautavel.

Elles sont élaborées dans le souci de vins authentiques, fidèles à leur terroir, privilégiant les cépages locaux traditionnels.
On ne revendique pas la « lutte raisonnée », fausse barbe de l'industrie des phytosanitaires en fait, mais tous les efforts vont dans le sens d'une approche mécanique des sols (labours, désherbage manuel, aération du gobelet par une taille appropriée, ébourgeonnage et effeuillage) et d'une utilisation aussi avare que possible des traitements phytosanitaires. Ainsi, pour les cinq derniers millésimes, nous n'avons eu recours à aucun désherbant.

La conversion en agriculture biologique n'est cependant pas à l'ordre du jour, pour des raisons de conception: nous ne croyons guère aux vertus de la certification. 

Nous vendangeons à la main, en cageots de 11 kg de raisin environ. Les grappes sont triées une première fois à la vigne par les vendangeurs, puis sur tapis roulant dès réception à la cave, si nécessaire. Cette dernière opération se limite souvent à retirer les dernières feuilles oubliées, d'ailleurs.

Après un égrappage et un éraflage total, les raisins sont encuvés par gravité. Depuis 2009, nous avons choisi une phase de macération préfermentaire à froid, pour développer encore plus les caractères fruités, marque de fabrique des vins de la Coume Majou.

Nos macérations sont longues (parfois 35 jours), l'élevage se fait en cuve exclusivement (pas de bois du tout au domaine), avec sulfitage minimum.

Notre philosophie en ce qui concerne l'apport de soufre est simple: il en faut le moins possible car il durcit les vins et diminue leur fruité, mais il en faut suffisamment pour éviter les altérations aromatiques, l'oxydation excessive et pour assurer l'hygiène parfaite du vin. Nous n'adhérons personnellement pas au phénomène de mode du vin qu'on appelle « nature » - de quel droit d'ailleurs ? Parfois, lorsque l'évolution du vin le permet, nous n'ajoutons pourtant aucun sulfite lors de la mise en bouteille.